Mis à jour le 11 septembre 2021 par Redaction
Jean-Manuel Simoes arrive au Rwanda au moment de la justice sur le gazon. Crimes des uns, le génocide; vols, délits divers pour les autres. Tous enfermés ensemble. A 30 km de Kigali, 1200 détenus dans une école transformée en prison. “Le gardien me voit et ouvre la porte…” Jean-Michel Simoes est le premier à entrer là pour photographier.
Ecouter le témoignage

Rwanda 1994, le génocide de 800 000 à 1 000 000 de Tutsis. Des années plus tard, la justice doit passer.
Il y a la justice internationale et bien sûr, la justice rwandaise, qui au niveau local doit traiter 1,9 millions de dossiers et à terme condamnera 800 000 personnes, soit 1/5ème de la population adulte de 1994.
Jean-Manuel Simoes est au Rwanda en 2000 et 2001. Il sillonne le pays à la recherche des prisons dans lesquelles s’entassent des milliers de prisonniers.
C’est le temps, d’après, l’après génocide. Et ce qu’il voit est terrifiant : des lieux improvisés, des cachots, l’innommable.
Rentré en France, il ne diffusera pas ses photos à la presse. Le photographe de la proximité, le passeur, raconte.
Jean-Louis Vinet
- Site officiel de Jean-Manuel Simoes
- Jean-Manuel Simoes : « il n ‘y a rien de pire que porter un jugement » sur les quartiers par Louis Gohin
BondyBlog, 28/11/2015
Voir les photographies du Rwanda de Jean-Manuel Simoes
Ce podcast inédit a été enregistré par
Jean-Louis Vinet en 2014 au
Pressetival à Chateau-Gonthier
Montage, mixage, réalisation
Jean-Louis Vinet
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