A l'oeil de l'info

Menu

Skip to content
  • PODCASTS
    • Courts – de 15′
    • Longs + de 15′
  • Fronts
  • Business
    • Agences en activité aujourd’hui
  • Les gens
    • Index des journalistes, reporters, éditeurs cités dans A l’oeil
  • Histoire
    • Agences de jadis
  • Culture
  • A l’oeil de l’info ?
  • Connexion
    • Créer un compte
    • Nous écrire
EDITORIAL

Jimi Hendrix : « la musique est ma couleur »

Posted 10 octobre 2008 by Michel Puech

Mis à jour le 22 avril 2021 par Rédaction

Jimi Hendrix au Festival de l’ile de Wight en 1969 – (c) Horace

Mais il n’a jamais été mieux photographié qu’en N&B ! Jeanne-Martine Vacher feuilletonne sur France Culture la vie de l’idole d’une décennie de liberté. L’occasion de vous faire découvrir ma photographie préférée du guitariste, et son auteur Horace.

 « Comment débusquer, mettre à nu la vie et l’œuvre de Jimi Hendrix, si bourrées de ces clichés qui font partie intégrante de sa légende ? Comment, moi, femme, déchiffrer cet homme ? Comment, moi, Blanche, ressentir son noir ? Face à toutes ces questions, je ne possède qu’une fragile certitude, le partage de la seule chose qui nous soit résolument commune : la musique. S’engouffrer avec risques et périls au cœur même de sa musique et des mots qu’il y sculpta, buter encore sans doute sur d’autres énigmes, siennes et nôtres tout à la fois, dont beaucoup ressemblent à la formule énigmatique qu’il chantait avec une fièvre mystérieuse : If Six was Nine. » écrit Jeanne-Martine Vacher dans la présentation des quinze épisodes de ce feuilleton qui a débuté le lundi 6 octobre 2008, mais que vous pouvez écouter sur le web de France Culture.

A l’écoute de cette variation biographique, je n’ai qu’une image en tête, celle qui débute cet article. Une photographie de Jimi Hendrix au célèbre concert de l’ile de Wight en 1969. Comme quelques « plaques » – ainsi les photographes nomment ils les photographies exceptionnelles – celle-là est due au hasard.

Pour les jeunes gens de l’ère numérique, rappelons que les films argentiques sont d’abord développés dans des cuves avec passage obligé dans trois bains : révélateur, fixateur, lavage à grandes eaux, puis séchage dans une cabine d’air chaud… Autant dire que l’effet, ici, ne doit rien à Photoshop !

Horace, puisque tel est le nom d’artiste du photojournaliste, a ramené de nombreux films de ce concert mythique. Il développa donc à la chaîne, si je puis dire. La fatigue, un café à faire et à boire, on ne sait, il ne sait plus. Le temps passa un peu trop, et l’un des films d’un de ses deux boitiers Pentax resta un peu trop longtemps dans la sécheuse. On ne peut aujourd’hui que s’en réjouir car le léger fondu de la gélatine du film, rend merveilleusement bien la musique de Jimi Hendrix.

« C’est de sa musique que naît la fiction, une musique dont le propos, explicite ou implicite, me sert de fil conducteur, me permet de scruter son auteur à l’aune d’une histoire de la musique qui va bien au-delà de celle du rock : alors j’entends sa voix résonner en écho de celles si poétiques de la Harlem Renaissance, je contemple ses photos et rêve en ricochet au joueur de luth du Caravage…. » poursuit Jeanne-Martine Vacher.

Horace ? Curieux nom que se choisit dans les années 60, Louis Grivot, un petit barbichu maigre et musclé passionné de musique. Il commence à photographier tous les musiciens qui passent par Paris : Ray Charles, Thelonious Monk, Charles Mingus, Albert Ayler, Don Cherry, Ornette Coleman, Michel Portal, Barney Wilen, François Tusques, Jean-François, Beb Guérin, Aldo Romano, Jacques Thollot… La liste est aussi longue que celle de son ami Philippe Gras dont on a vu une exposition posthume à la Cité de la Musique.

Horace « couvre » aussi Mai 68, les mouvements sociaux, les bascules de la société des années 70… Aujourd’hui, il continue à « faire les festivals » et à répondre aux iconographes qui l’interroge sur ses 40 ans d’archives .Ce week-end dans le cadre d’une manifestation organisée par le Parc du Morvan, « Le chemin des artistes » il ouvre sa tanière, « La marchaude » à Villiers-en-Morvan de 14 h à 19 h. Une occasion unique de le rencontrer, de découvrir des photographies rares et même de voir un magnifique diaporama numérisé « Bird » sur Charlie Parker qu’il a projeté rarement. Et si une photographie vous plait…

MP

Voir le dossier d’Horace dans A l’oeil

Pour écouter le feuilleton de France Culture

  • À propos
  • Articles récents
Michel Puech
Michel Puech
Journaliste, éditeur chez www.a-l-oeil.info
Michel Puech, Journaliste honoraire , fondateur et éditeur du site A l'oeil de l'info - www.a-l-oeil.info
Michel Puech
Les derniers articles par Michel Puech (tout voir)
  • Franck Pourcel & Jean Radvanyi
    « Ici, il fait Moscou »
    - 25 novembre 2022
  • Marc Kravetz
    Une grande plume s’est envolée
    - 1 novembre 2022
  • Emmanuel Ortiz
    Retour de la guerre d’un siècle
    - 22 octobre 2022

Posted in: EDITORIAL | Tagged: Boojum Consort, Louis Grivot dit Horace

Post navigation

← Alécio de Andrade en son ambassade
Amadou Gaye se balade en « Négritudes » →

Recherche

Par rubriques

Par date

Newsletter

A l’œil de l'info 2008-2023. Éditeur Michel Puech - Tous droits réservés. Les utilisateurs peuvent télécharger et imprimer les extraits du contenu de ce site d'information pour leur usage personnel et à des fins non commerciales uniquement. Sous cette réserve, les utilisateurs ne sont pas autorisés à reproduire, publier, vendre, distribuer ou exploiter commercialement le contenu de ce site sans l’accord préalable écrit de l’éditeur. Contact